Mon intérêt pour l'autisme et la différence

En ce mois de l’autisme 2022, il me fait plaisir de vous partager mon intérêt pour la sensibilisation à la différence, l’un de mes buts dans la vie. Je m’inspire principalement de Temple Grandin et de Valérie-Jessica Laporte, elles-mêmes autistes tout comme moi. Étant bénévole pour la Fédération québécoise de l’autisme, je fais en sorte d’aider le plus possible ces personnes notamment en faisant des recherches pour mettre à jour les ressources régionales venant en aide aux autistes. En contribuant à la mise à jour des ressources, je fais en sorte de les rendre plus accessibles à la population parce que ce sont celles-ci qui permettent à certaines personnes neuro-atypiques de s’épanouir à mener une vie semblable aux non-autistes. Voici comment la sensibilisation à l’autisme fait partie de ma vie. 

Je collabore régulièrement avec mon association régionale d’autisme dans Lanaudière. Je participe à divers projets de bénévolat dont livrer des témoignages lors de certaines conférences de presse, recueillir des dons lors du Grand Mc Don de Bois-des-Filion ou rédiger un article dans le journal local sur ma situation lors de la pandémie, ce qui embellit ma vie. Depuis de nombreuses années, l’association me donne accès à des ressources pour me renseigner sur l’autisme dont leur collection d’autobiographies de personnalités autistes et je m’entends très bien avec les intervenantes. 

Quand j’étais jeune fille, il m’arrivait d’être témoin de sauts d’humeurs et de crises d'enfants lors des différentes sorties estivales avec un organisme de répit pour les enfants neuro-atypiques, mon père étant le conducteur de l’autobus pour certaines de ces sorties et j'aimais bien l'accompagner. Quand je voyais un enfant autiste pleurer et se désemparer, cela suscitait beaucoup d'émotions chez moi parce que non seulement cela me faisait de la peine mais aussi, je pensais à ce que le bruit, l'autobus rempli de gens devaient susciter chez lui. Et comme le petit peut avoir du mal à exprimer son inconfort, cela peut se traduire par des cris, des pleurs et peut être même des coups. Je connaissais ce genre de situation parce que je suis déjà passée par- là étant plus jeune mais pas lors de sorties en transport. Mais c'est en discutant de ce sujet avec ma mère, qui est éducatrice spécialisée qui m'a permis de mieux comprendre ces situations. 

À force de rencontrer ces gens remarquables, cela m'a donné l'envie d’augmenter mon intérêt pour la différence et d’essayer d’aider les familles, les parents et les enseignants qui ont besoin de ressources afin d'embellir davantage le quotidien des enfants ayant une différence. C'est d'ailleurs une des principales raisons qui me motivent à réaliser une foule de projets de sensibilisation dont la création d’un blog sur ma vie d’autiste ainsi qu'un reportage avec la chaine AMI-télé expliquant mon bénévolat à la bibliothèque de Berthierville. Plus tard, je suis devenue bénévole pour la Fédération québécoise de l’autisme ainsi que devenir membre de l’association francophone de femmes autistes, pour soutenir non seulement les femmes autistes mais aussi celles victimes de violence parce que c’est inadmissible dans notre monde, surtout quand elles sont vulnérables. 

En conclusion, l’autisme est une cause qui me tient à cœur. Le fait de livrer des témoignages à la population et de réaliser une foule de projets me permettent de mieux gérer mon stress, échanger avec des gens remarquables et d’exploiter mon talent de création pour construire mes dialogues ou textes écrits.  Je sais que ce n’est pas toujours facile mais c’est cela que je veux faire pour toute ma vie. Bon mois de l’autisme à tous!

Liens

Reportage AMI-télé : https://www.youtube.com/watch?v=X6aIFKtoSWY&t=7s

Article Le confinement à la sauce autistique Journal L'Action: Le confinement à la sauce autistique (laction.com)