Semaine 21: Ma vie en voyages 2

Destination 5 : Le plus beau voyage (Costa-Rica) 2018

Comme je vous l’ai mentionné plus tôt, je suis une passionnée d’ornithologie et de zoologie. Étant l’une de mes principales occupations depuis 2016, je m’intéresse à la faune de tous les coins du monde, des forêts tropicales d’Amérique, en passant par la savane africaine et la jungle asiatique. En 2017, après un an d’intérêt apporté aux oiseaux du Québec, je me suis intéressée aux oiseaux du Costa-Rica puisque c’est l’un des endroits les plus réputés pour observer la faune aviaire grâce à son étonnante diversité (plus de 915 espèces d’oiseaux) et comme je suis allée à Cuba à l’été 2017, j’ai eu l’occasion d’observer une dizaine d’espèces d’oiseaux tropicaux fascinants et cela a été une expérience passionnante.  Tellement que quand ma mère m’a demandé une suggestion de voyage pour l’année 2018, j’ai proposé le Costa-Rica afin de voir en vrai les majestueux oiseaux colorés du pays et également de visiter un volcan dans un pays qui est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, un ensemble de volcans qui se trouvent aux pourtours de l’océan Pacifique. Comme le Costa-Rica compte un nombre intéressant de volcans, j’ai également porté mes préférences sur ce sujet.

C’est alors qu’en décembre 2017, après des semaines de réflexion et de recherche, moi et ma mère avons décidé officiellement de visiter la côte riche pour le printemps 2018. Comme le climat à ce moment de l’année est encore sec, cela nous convenait parce que l’on pourrait faire des excursions sans être nuis par la pluie et avoir du beau soleil pour être à la plage. Grâce à notre agent de voyage qui a également résidé là-bas durant des années, une chambre dans un hôtel situé au cœur d’une réserve écologique, le Punta Leona situé dans la province du Puntarenas, sur la côte ouest du pays nous attendait. Nous étions très excitées de partir parce que cela allait être un voyage tout à fait différent des précédents voyages sous les tropiques : Au lieu d’être au bord de la plage dans un hôtel resort, on allait être au cœur de la forêt tropicale à entendre jour et nuit, les cris de la faune costaricienne dans une ambiance tout à fait exotique, ce que nous n’avons pas eu encore l’occasion d’expérimenter. Après des mois de préparation, de recherche et de magasinage, on décollait pour la côte Pacifique le 13 mars 2018.  Quelques heures plus tard, on atterrissait à l’aéroport de San-José, la capitale du pays et on était transporté vers notre hôtel. Durant le trajet, voir les paysages montagneux et le volcan Poas m’ont attiré l’attention durant les deux heures de route, même si j’étais fatiguée du voyage en avion. Quand l’autobus a franchi la porte du site, j’étais émerveillée de voir le magnifique paysage qui m’a envahi la vue : c’était la jungle pure avec toutes ces fougères, lianes et autres plantes grimpantes de la forêt pluvieuse.

Durant une semaine, on se réveillait au son des nombreux oiseaux, dont les perroquets Aras rouge (ara macao) que j’ai vu en couple à tous les jours, on allait prendre nos repas dans les restaurants à air libre, également chose nouvelle pour nous et nous nous reposons près de la piscine, tout en faisant de l’ornithologie. La plage ne m’intéressait pas vraiment parce qu’il n’y avait pas de chaises pour se reposer et je voulais en profiter pour observer les oiseaux et faire de la lecture. On était vraiment dans la jungle sauvage malgré le fait que l’on était dans une zone protégée. Même qu'un soir, nous avons vu une bande de singes se chamailler dans un arbre près de notre chambre, un spectacle unique pour nos yeux et nos oreilles et ainsi qu’un motmot à sourcils bleus (eumomota superceliosa), oiseau tropical coloré que j’aime beaucoup et que je venais de découvrir dans mes recherches. 

Lors du voyage, nous avons faits deux excursions dans la nature. La première était une visite d’une plantation de café non loin de notre réserve et le site des chutes, La paz comprenant un refuge animalier. Le café est l’une des spécialités du pays, ce qui en fait le deuxième plus grand pays producteur de café après la Côte d’ivoire. Même que le café de tous les restaurants Starbucks de la planète provient du Costa-Rica. D’ailleurs, il est délicieux et goûteux, ce que j’aime bien d’un café. Lors de la visite, on a su les différentes étapes de la caféiculture que je ne pourrai pas résumer car c’est loin dans ma mémoire et je n’ai pas eu beaucoup de passion lors de la visite même si c’était très intéressant en savoir plus sur les spécialités locales du pays. 

C’est cependant la visite du refuge animalier des chutes La paz qui a été mon moment préféré de l’expédition. Nous avons vu presque toute la faune costaricienne comme le jaguar (panthera onca), les singes capucin (cebus imitator), écureuil (saimiri sciureus) et araignée (ateles geoffroyi) et de très beaux oiseaux comme le dendrocygne à ventre noir (dendrocygna autumnalis), le toucan à carène (ramphastos  sulfuratus) et des perroquets amazone (amazona). En plus d’avoir exploré les zones herpétologiques et entomologiques du refuge, j’ai également fait la découverte du margay, chat sauvage d’Amérique tropicale dont la particularité est d’être très souple en raison de sa vie arboricole.  Pour terminer la journée, nous avons visité les trois chutes La paz dont l’écoulement de l’eau en pleine jungle verte est magnifique à voir. J’ai été très contente d’avoir pu voir ces animaux en vrai, même s’ils étaient en cage et que je suis allée dans des zoos avant mais j’ai pu les voir de près et ce, dans leur pays.

La deuxième expédition consistait à voir le volcan Arenal, le plus jeune et le plus actif du pays dont l’éruption de 1968 est passé à l’histoire. Durant la nuit, même si je ne l’ai pas vu de mes yeux, on peut voir couler la lave du haut de la montagne. Nous avons parcouru près de quatre heures pour se rendre au lac Arenal, lac artificiel entourant le volcan où l’on a pris un bateau pour l’observer et prendre beaucoup de photos. Le guide nous parlait également des oiseaux que l’on pouvait rencontrer sur le fleuve comme une espèce d’hirondelle ou les martins pêcheurs. À ce moment, je me suis mise à discuter avec lui de ces oiseaux et des oiseaux que je n’ai pas pu voir lors du voyage comme le quetzal resplendissant(pharomachrus mocinno) et la spatule rosée (platalea ajaja) parce qu’ils n’étaient pas situés dans la même zone géographique que nous.

Après le tour de bateau, nous sommes allés nous restaurer et par la suite, nous étions allés nous relaxer dans les sources thermales du volcan, une expérience qu’il faut réaliser au moins une fois dans sa vie en raison du bien que cela fait au corps et à l’esprit mais également que se baigner près d’un volcan actif est impressionnant à ressentir.

Lors du voyage du retour à l’hôtel, le guide nous a si apprécié qu’il nous a demandé d’être amis Facebook. J’ai accepté et à partir de ce jour, nous nous continuons à transmettre nos connaissances sur la nature, la zoologie et les voyages car même s’il vit au Costa-Rica, ce guide voyage partout dans le monde dont en Thaïlande, au Pérou et en Europe.

Une fois notre semaine terminée, même si on avait hâte de revenir, on était un peu triste de quitter ce magnifique pays à la nature exceptionnelle. Mais, c’est à l’Aéroport de San José pour attendre notre vol vers Montréal qu’une chose extraordinaire s’est produite. À quelques sièges de nous, se trouvait un couple de spécialistes en santé animale et auteurs de télévision qui étaient nuls autres que Sylvie Lussier et Pierre Poirier, dont je suis particulièrement amateure. En effet, ils sont les auteurs de mes séries québécoises préférées qui sont 4 et demi (1994-2001) et L’auberge du chien noir qui ont comme sujets principaux les animaux et la vie de couple, deux sujets qui me passionnent. Je les ai reconnus immédiatement et je suis allée les rencontrer pour non seulement prendre une photographie avec eux mais aussi pour leur dire que c’est grâce à eux que je me suis initiée à l’ornithologie et comme ils ont mentionné le Costa-Rica dans leurs émissions, c’est également une autre raison de vouloir visiter ce pays. Ces derniers terminaient un séjour ornithologique d’un mois et avaient observés plus de 200 oiseaux, ce qui m’a impressionné. Ils ont accepté de prendre la pose avec moi et ils ont été très gentils. Même si cela fut bref, ce fut un de mes plus beaux moments du voyage et un souvenir très précieux parce que c’était la première fois que j’ai rencontré quelques-uns de mes idoles.

C'est pour ce moment ainsi que les passionnantes découvertes naturelles que j'ai réalisées qui font de ce voyage au Costa-Rica, mon plus beau périple jusqu'à maintenant.

Destination 6 : Au pays des acadiens (Maritimes canadiens) 2018

Pour terminer ce voyage, on s’arrête maintenant dans les maritimes canadiens principalement le Nouveau- Brunswick et l’île du Prince Édouard. À l’hiver 2018, mon père, désirant faire un voyage avec nous, sa famille, nous a fait part de son intérêt de visiter ce coin de pays qu’est l’Acadie grâce à ses magnifiques paysages et de sa gastronomie légendaire. L’idée m’a plu et comme je commençais ma relation amoureuse avec mon copain actuel, je lui ai proposé de m’accompagner et puisqu'il est un passionné de géographie comme moi et qu’il a toujours voulu voyager, il a accepté avec plaisir. On aurait notre chambre à nous deux, ce qui ne m'inquiétait pas parce que j'ai auparavant partagé une chambre avec une amie lors du voyage à Cuba en 2015 et de celui au Mexique et cela s'est très ben déroulé. 

Comme c’était son premier voyage, je l’ai d’abord initié à toutes les étapes importantes de réalisation du projet: comment faire une valise bien garnie pour une semaine de voyage, se faire un budget selon nos dépenses et le coût des lieux que l'on voudrait visiter et comment organiser notre temps parce que nous savions que l'on voudrait avoir des moments de repos à chaque jour. Nous avons établi l'itinéraire de voyage ensemble selon nos goûts tout en discutant des endroits que l'on aimerait visiter. Au mois d’août de cette même année, nous avions visité les paysages incontournables de Moncton dont la côte magnétique (Magnetic hill), la baie de Fundy où il se produit les plus hautes marées au monde et qu’il abrite les magnifiques rochers Hopewell et nous en avons profité pour rendre visite à un cousin maternel de ma mère qui réside à Moncton depuis des années. Lors de cette visite, nous avons dégusté un délicieux homard et mon copain en a profité pour écouter les vieux vinyles du cousin qui était Dj à la fin des années 1970 parce que mon copain est maniaque de musique disco et populaire des années 1980. Tellement qu’il ne voulait pas partir de la maison.

Le troisième jour, nous avons quitté Moncton pour Charlottetown, reconnu pour ses terrains de golf majestueux. Mon père voulait d’abord aller à l’Île du Prince Édouard parce qu’il est un amateur de golf et il a toujours voulu aller jouer à cet endroit, mais ce ne serait pas cette fois.  Les voir lui a bien suffi. On y était surtout pour aller voir le domaine d’Anne aux pignons verts, patrimoine canadien et principale source d’inspiration de l’auteure canadienne Lucy Maud Montgomery dont naîtra son œuvre phare Anne, la maison aux pignons verts et la série télévisée du même nom diffusée en 1985, que j’ai également adoré visionner. C’était mon lieu préféré du voyage parce que j’ai visité la maison de mon personnage préféré de la littérature canadienne, remarquable à ses cheveux roux et ses tresses mignonnes. Après avoir savouré les pommes de terre frites de Cavendish, spécialité locale, nous avons visité le centre-ville de Charlottetown le temps d’une soirée. Je voulais visiter Province house (la maison de la confédération canadienne) mais elle était en rénovation. J’ai cependant vu l’extérieur donc cela m’a bien contenté. À la place, nous sommes allés visiter le port de la ville et nous avons observé le coucher du soleil et la vie maritime.

Le reste du périple, il s’est déroulé comme suit : une journée à Bathurst, également au Nouveau-Brunswick afin de visiter la Baie des chaleurs qui est aussi en Gaspésie, une à Rivière du Loup, pour admirer ses couchers de soleil grandioses et finalement, la dernière à Québec pour se promener dans la ville et visiter une exposition sur Londres au Musée de la civilisation.

Pour mon copain, le voyage a été une réussite et il est revenu chez lui tout content. Quand l’occasion de faire un nouveau voyage va se présenter, il sera prêt à recommencer l’expérience mais pas à l’étranger pour le moment. Moi aussi j'ai trouvé l'expérience passionnante. Cela m'a permis de développer davantage mon autonomie, même si je me suis bien débrouillée par moi-même et rien de grave ne s'est produit. Mon copain était le partenaire de voyage idéal:  en plus d'être d'excellente compagnie, il était organisé, intéressé à la culture et très efficace. Maintenant, j’aimerais réaliser la plupart de mes voyages avec lui, quand cela sera possible.

Comme vous le voyez, j’ai tant de choses à raconter à propos de ces divers voyages. Je pourrai en dire davantage encore. L’un de mes projets littéraires est de rédiger un livre sur mes différents périples accompagnés de mes plus belles photos de voyages.  Mes autres destinations de rêve sont l’Italie pour sa gastronomie de rêve et son art qui a marqué une partie de l’histoire et le Japon, pour sa culture dépaysante et ses arts qui me passionnent (peinture à l’encre, confection des kimonos). Voyager est une expérience incontournable.